Super char lourd MAUS
GAS50084

Kit complet du super char lourd MAUS à l'échelle 1/48e

Le kit contient:

• Des pièces en résine
• Des tiges en laiton
• Une notice de montage avec nomenclature et photos couleurs : Notice à télécharger

Vous pouvez également nous contacter pour avoir ce modèle monté et peint avec le camouflage que vous désirez.

Cliquez ici pour connaitre la disponibilité et le prix de ce kit

Historique du super char lourd MAUS

En juin 1942, Adolf Hitler et le ministre de l’armement Speer demandèrent à Ferdinand Porsche l’étude d’un char capable de combattre avec un canon de plus de 120 mm et un canon de 75 mm coaxial. Le modèle Porsche est accepté par le Führer en janvier 1943 Deux des trois qualités du char furent privilégiées : la puissance de feu et la protection au détriment de la mobilité. Conçu sous le numéro de projet 205, ce prototype représentait le char de tous les superlatifs. Il fut ironiquement nommé « Maus », souris.

La firme Porsche dirige le projet et contrôle l’assemblage, Krupp fournit la caisse et la tourelle, Alkett réalise le train de roulement, participent également Skoda (mécanique et chenilles de 1,10 m. de large), Daimler-Benz (moteur) et Siemens (équipement électrique).

Six hommes d’équipages devaient manier ce véhicule aux caractéristiques exceptionnelles. Une masse totale de 188 tonnes, 10,10 mètres de long, 3,67 mètres de large et une hauteur de 3,66 m. sont les mesures principales du Maus. A dimensions hors normes, blindage hors normes : celui-ci atteignait 240 mm d’acier laminé pour la face avant de la tourelle qui a elle seule pesait 50 tonnes. L’armement consistait en deux canons : un de 128 mm et un de 75 mm approvisionnés à 68 et 200 coups respectivement. Un moteur Daimler-Benz MB 509 à 12 cylindres développant 1080 CV autorisait une vitesse maximale de 20 km. 3200 litres de carburant donnaient une autonomie de 180 km au mieux.

La campagne d’essai du Maus débute le 9 juin 1944 et se poursuit avec succès. La production de 150 exemplaires est envisagée. A la fin de la guerre, les deux prototypes testés à Kummersdorf sont détruits juste avant l’arrivée des armées soviétiques.